Frédérique Lemarchand est peintre et sculptrice. Son talent, sa sensibilité et sa profondeur sont illuminés par la grâce et l’amour divins qu’elle a reçus au coeur des grandes épreuves de sa vie.
Ses peintures sont traversées par ses visions et par cette Lumière qui est à l’origine de tout. Elles sont habitées notamment par des visages que l’on retrouve souvent, celui d’une femme ou du Suaire du Christ.
Ses sculptures les plus récentes reproduisent la symbolique des lettres hébraïques, la langue biblique qui, comme l’homme, a été créée du même ciseau, celui de la voix divine.
Frédérique Lemarchand est née avec une grave maladie cardio-pulmonaire, avec « une bulle de savon à la place du cœur » qu’un effort de trop pouvait faire éclater à tout moment. Pourtant, dès sa petite enfance, portée par des songes et sa passion du dessin, elle n’a pas cru au pronostic vital qui ne lui donnait que quelques années à vivre.
À l’âge de 14 ans, elle a appris qu’une double transplantation était possible. Une annonce qui a suscité en elle la plus grande peur de sa vie, celle de la greffe et des dangers qu’elle représente. Elle a ensuite vécu des années de liberté et de passions amoureuses où elle a cherché à étancher une intense soif de vivre. Au prix de mettre sa vie en danger, et de subir ensuite de nombreuses hospitalisations.
Il lui a fallu attendre vingt ans de plus avant de pouvoir recevoir une double greffe cœur et poumon. Une opération miraculeuse, marquée pourtant par une mort clinique déclarée et un coma de quarante jours.
Frédérique Lemarchand a vécu une expérience de mort imminente au cours de laquelle elle a été foudroyée par l’amour total : « La greffe c’est le Christ qui est mort et ressuscité en moi. »
Grâce à la rencontre avec Annick de Souzenelle, Frédérique Lemarchand a pu répondre aux questions de feu suscitées par son expérience de l’au-delà. Depuis, elle consacre sa vie à la peinture et à la sculpture, avec la passion de sa mission d’artiste : transmettre l’indicible, « plonger à l’intérieur pour prendre appui sur le feu et contaminer, parce qu’il ne suffit que d’une bougie pour éclairer les autres »
Frédérique Lemarchand vit à Vézelay : C’est dans ce haut lieu de spiritualité, d’énergie et de beauté que nous avons eu la joie de la rencontrer.
S’il y a une saison au paradis, c’est certainement l’été, perpétuellement recommencé. Cet épisode avec Frédérique Lemarchand, dont le premier jour de diffusion est planté au sommet de juillet, en est un avant-goût éblouissant.
Pour écouter ce 168ème épisode, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l’écouter sur le site de Zeteo, ou encore de cliquer ici pour l’écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. Pour découvrir le site de Frédérique Lemarchand, cliquer ici.
Guillaume Devoud